La FPSS-CSQ visite les bureaux électoraux des candidats en éducation

21 septembre 2018

Élections provinciales 2018

Des représentants de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) ont visité les bureaux électoraux des candidats qui s’occupent des dossiers de l’éducation au sein des quatre principaux partis politiques. « Étant donné qu’on parle jamais du personnel de soutien scolaire, nous leur avons adressé directement notre message » déclare Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.

En s’invitant à l’improviste, la Fédération a pu rencontrer Mme Carole Poirier du parti Québécois et discuter au téléphone avec Gabriel Nadeau-Dubois de Québec Solidaire et Jean-François Roberge de la Coalition Avenir Québec. Nous attendons un retour d’appel de Sébastien Proulx du Parti libéral du Québec.

Les principales demandes s’articulent autour de quatre sujets. La réduction de la précarité, la réduction de la sous-traitance, l’augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail.

Réduire la précarité

M. Pronovost affirme « nous avons 70% de la vaste majorité du personnel de soutien scolaire qui vit dans une situation de précarité, il y a trop de petits postes d’une dizaine d’heures par semaine. Il est impossible de survivre sans un deuxième emploi ». Malheureusement, cette situation a entrainé une pénurie de personnel dans plusieurs classes d’emplois, il ajoute « les services directs aux élèves sont touchés, les commissions scolaires ont de la difficulté à pourvoir plusieurs postes ».

Réduire la sous-traitance

Au fil des ans, plusieurs services manuels ont été donnés à des sous-traitants. Éric Pronovost avance que « les membres du personnel de soutien scolaire ont un suivi au niveau des antécédents criminels qui permettent de prévenir bien des situations à l’égard de la sécurité des enfants, ce qui n’est pas toujours le cas pour  les organismes communautaires et les entreprises privées ».

De plus, il y aurait des économies importantes en embauchant du personnel de soutien pour la rénovation des immeubles « nos manuels coûtent deux à trois fois moins cher et ils prennent à cœur les projets qu’on leur confie, il faut miser sur eux ».

Augmenter les salaires

Pour attirer les gens, il faudra que les salaires augmentent « ils sont inférieurs à ceux du municipal, du fédéral et du privé. Il faut un sérieux coup de barre pour améliorer ça! »

Conditions de travail

Au cours des cinq dernières années, la charge de travail a augmenté « cela entraine du découragement et de l’épuisement professionnel, en ne remplaçant pas les gens qui partent à la retraite

Valorisons le personnel de soutien scolaire

Malgré ce que l’on pourrait penser, le personnel de soutien occupe une place importante dans le milieu de l’éducation. Chaque jour, chaque élève croise un membre du soutien entre 20 et 25 fois.

Que ce soit en appui aux enseignants, aux professionnels, au personnel de direction, aux parents, aux élèves et à la commission scolaire, le personnel de soutien est essentiel à l’école québécoise.

À la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), nous représentons plus de 81 corps d’emploi, allant du service direct aux élèves au personnel de soutien administratif, en passant par le personnel manuel, technique et paratechnique.

M. Pronovost conclut « nous allons réitérer notre message le 27 septembre 2018, lors de la Journée nationale du personnel de soutien scolaire, l’éducation c’est aussi NOUS! ».

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Martin Cayouette, conseiller aux communications FPSS-CSQ